Factories of the future FR

Des projets sont actuellement en cours dans quelques pays en vue de former les robots à l’apprentissage des tâches qui leur incombent, sans qu’il soit nécessaire de les programmer, l’auto-apprentissage étant plutôt basé sur des informations accessibles via internet, sur des séquences vidéo, des simulations, et/ou des instructions vocales formulées en langage naturel.

 

Niko, une entreprise belge de Saint-Nicolas connue notamment pour son matériel électrique de haute qualité, a mis en avant ses buses de moulage par injection comme cas pour la recherche collective « Precision Manufacturing for new and better products ».

Des palpeurs de mesure 3D peuvent être utilisés pour effectuer un contrôle relativement rapide de la cinématique d’une fraiseuse cinq axes.

Le 4 février 2016, les « Factory of the Future Awards » seront décernés pour la deuxième fois. Vous pouvez d’ores et déjà noter la date dans votre agenda.

Lors de l’événement « Make it Pop », centré sur l’avenir de l’industrie technologique, il a bien sûr été question de l’usine du futur. Et l’une des 7 transformations nécessitées par cette Factory of the Future concerne les ressources humaines et les talents. Quelle est la place des hommes et des femmes dans l’usine du futur ? À quoi ressemblera le collaborateur, et plus globalement le marché de l’emploi de demain ?

L’usine du futur ce n’est pas juste un parc de machines hypermoderne géré de manière numérique. C’est aussi le souci de l’environnement et une étroite collaboration avec des fournisseurs et des clients dans une relation ouverte, où innovation et bénéfice « win-win » sont plus importants que de se recroqueviller sur soi-même. Une telle entreprise ne peut fonctionner que grâce à ceux qui la composent. Des personnes engagées qui veulent bâtir, réfléchir, créer et planifier ensemble. Des personnes entreprenantes et enthousiastes qui ont l’envie réelle de construire une entreprise productive et profitable.

Il est de plus en plus difficile pour les entreprises (manufacturières) d'être seules pour détecter, comprendre et exploiter les opportunités d'innovation qui s'offrent à elles dans le cadre d'un changement progressif ou radical. Résultat, un nombre croissant d'entreprises se regroupent en réseaux composés de plusieurs acteurs. À quels types de réseaux stratégiques sommes-nous confrontés aujourd'hui ? Et quelles compétences les entreprises doivent-elles développer pour gérer ces relations ?

Le mardi 3 mars, Agoria et Sirris organisaient à la Fabrique Buda (Budafabriek) à Courtrai, en collaboration avec Metal-Alliance.be, un événement portant sur la façon dont nous pouvons encore produire de manière rentable en Belgique. Comment ? En automatisant les processus grâce aux nouvelles technologies ! Oui, bien sûr... Mais cela ne suffit pas car le marché exige une transformation plus en profondeur, au point d'évoluer vers des usines intelligentes, durables et numérisées.

Ces dernières années, la désindustrialisation a fait couler beaucoup d’encre. La Belgique est confrontée à un handicap salarial, même par rapport à ses pays voisins. Devrons-nous nous passer à l’avenir d’entreprises de production ? Ou le temps est-il venu de repenser nos usines pour en faire des « usines du futur » ? Et quel rôle le « collaborateur du futur » se verra-t-il confier ? 

Seules, les entreprises (même les grandes multinationales) sont incapables de mener de front toutes les activités liées à la chaîne de valeur. De plus, elles n'ont aucun intérêt économique à s'y risquer. Voilà pourquoi elles se rassemblent en réseaux avec d'autres acteurs. Des partenariats qui, selon le type de collaboration, ne cessent de gagner en complexité. Mais au fond, à quels types de réseaux stratégiques sommes-nous confrontés aujourd'hui ? Et de quelles compétences les entreprises ont-elles besoin pour les gérer au mieux ? 

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