Factories of the future FR

Avec certaines applications, plus de la moitié de la consommation est dues à des pertes d’énergie dans les roulements des machines de production. Pour une bonne part, la lubrification est en cause. En adaptant le débit de la lubrification à la charge, à la vitesse et/ou aux conditions ambiantes, il est possible de réduire les forces de frottement et d’augmenter par conséquent l’efficacité énergétique.

L’édition du salon Hannover Messe 2015 était placée sous le signe de l’ « Integrated Factory - Join the Network! », qui souligne l’intérêt croissant des réseaux pour l’industrie de l’avenir. Cette évolution fait partie d’Industrie 4.0, appellation donnée à la quatrième révolution industrielle. Elle constitue aussi un des principaux défis pour l’avenir.

 

Les prévisions se rapportant à l’impact de l’automatisation relèvent actuellement de l’anecdotique, puisque nous manquons d’analyses sur le sujet. Une récente étude apporte cependant quelques éclaircissements. Selon les conclusions d’une étude la Brookings Institution, résumées dans cet article, les robots industriels constitueraient un moteur substantiel pour la productivité industrielle et la croissance économique.

Selon The Robot Report, il se dessine actuellement, à l’échelle mondiale, quatre grandes tendances ayant une incidence considérable sur l’industrie de la robotique.

 

Grâce à de minitentacules, de petits robots peuvent manipuler des objets fragiles sans les endommager. Parmi les éventuelles applications de cette invention récente, songeons à la manipulation délicate de structures (biologiques) minuscules.

« Un système automatique de chargement et de déchargement doit être compact, facilement réglable et flexible pour pouvoir apporter des solutions globales. »

Au printemps dernier, sur l’un de ses sites allemands, Audi a introduit l’utilisation d’un petit exosquelette qui permet aux employés de s’asseoir pendant qu’ils effectuent leur travail... sans avoir besoin de chaise. Un avant-goût de ce qui attend différents métiers et secteurs?

 

Sous le nom de projet « Brilliant Factory », GE souhaite tirer profit des technologies les plus récentes pour optimiser ses opérations de manière cohérente et en temps réel. Ce faisant, cet acteur de niveau mondial souhaite mettre au point des usines capables d’auto-amélioration sur la base de données qu’elles génèrent et qu’elles analysent d’elles-mêmes.

Il ne fait aucun doute que l’Internet industriel entraînera une forte hausse de la productivité et de l’efficacité des processus de production, ce qui permettra potentiellement d’optimiser considérablement l’ensemble de la chaîne de valeur. Les processus seront pilotés automatiquement, des machines intelligentes prendront d’elles-mêmes des mesures correctives de manière proactive afin d’éviter les temps d’arrêt, de multiples appareils mobiles indiqueront en temps réel le statut des composants numériques de la production, des capteurs détermineront la localisation exacte des collaborateurs de l’usine en cas de catastrophe... Les possibilités sont infinies. Tout comme les risques pour la sécurité, malheureusement...

Vous soutenez l'industrie manufacturière belge et vous aimez découvrir comment s'y prennent les meilleurs du secteur ? Dans ce cas, le jeudi 4 février 2016, ne manquez pas la remise des deuxièmes "Factory of the Future Awards", qui aura lieu à Anvers.

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